Ça fera maintenant deux jours que je poursuis mon frère pour le tuer. Ça y ai je le rattrape, je lui saute dessus. Il me met un coup de poing dans les côtes, ça m’envoie dans un arbre. Je me relève difficilement, le coup de poing m’avait coupé le souffle. Je lui saute, encore une fois, dessus, cette fois il tombe à la renverse. Je sors le couteau à pain de ma poche et je lui enfonce dans le cœur, du sang éclaboussa partout autour de moi et sur moi. Je relève la tête et je vois plein de flics autour de moi:
- Lève-toi!, ordonna un flic, et lâche ton couteau!
Je me leva et lâcha mon couteau:
- Mettez-lui les menottes!, ordonna le flic qui semblait le chef.
- Mais chef, protesta un autre flic, ce n’est qu’une gamine!
- Bon, à moins qu’elle accepte de nous suivre sagement!, répondit le chef du groupe, Suis-moi!
Je le suivi et il m’emmena à une voiture:
- Monte à l’arrière, ordonna-t-il.
Je monta à l’arrière et lui au volant, il conduisit jusqu’au commissariat. Il me mit dans une salle que je reconnu, c’était une salle d’interrogatoire:
- Assis-toi là, ordonna-t-il, Le chef du commissariat va venir!
Il sortit de la pièce et quelques minutes plus tard, un flic entra et s’assit en face de moi:
- Bon, on va commencer, tu veux bien?, demanda-t-il.
Je haussa les épaules:
- D’accord, nous allons commencer, dit le chef, oh, j’oubliais tien un mouchoir pour essuyer les taches de sang.
Il me tendit un mouchoir que je pris et je m’essuya la figure et les bras avec:
- Bon, commençons, dit-il en reprenant le mouchoir, pourquoi à tu tuer ton frère?
- Pour me venger!, lâchai-je.
- Te venger de quoi?
- Il a tuer ma famille!, criais-je.
- Calme-toi, calme-toi, dit-il, donc d’après toi c’est lui qui à tuer la famille Le Goff?
- Oui, répondis-je.
- Dis- moi, quelle âge à tu?, demanda le chef.
- sept ans!
- A sept ans, tu penses déjà à te venger? Et ce sera quoi plus tard?
Comme je ne répondis pas, il continua:
- Comment as-tu su que c’était lui?
- J’étais là quand il l’a fait! J’ai tout vu!
- Et pourquoi tu es encore en vie?
- Après, il c’est approché de moi et il m’a dit « à ton tour maintenant » mais il avait à peine lever son sabre que je me suis enfui…
- Et le couteau?
- Je l’ai pris pendant qu’il s’occupait de ma famille mais je n’ai pas eu le cœur de le tuer tout de suite! Plus tard, j’ai réfléchit à quoi faire, je me suis dit que je ferai n’importe quoi pour venger ma famille. Je me suis dis que je n’en avait rien à faire de ce qui m’arriverait plus tard, du moment que je l’avais tuer!
- Bon d’accord, je vais sortir pour réfléchir, ok?
Je haussa les épaules et il sortit. Une heure après, il revint:
- Bon, nous avons décidé de ton cas…, tu vas aller en prison, pour ton meurtre!
Je haussa les épaules:
- Lève-toi et suis-moi!
Je le suivi jusqu’à l’extérieur et il me fit monter à l’arrière d’une voiture. Lui, il monta à l’avant et me conduit tout droit à la prison. Arrivé à la prison, je vis en premier une porte de fer haute d’environ dix mètres et juste à côté des murs de pierre aussi haut que la porte.